14.9.08


Otis Redding - Wonderful World

Bizarrement, c'est quand Wonderful World d'Otis Redding démarre que tout s'éclaire. Quand je l'attendais le moins, le morceau que j'attendais le moins. C'est d'avantage une question de sonorité sûrement. Quelque chose de confortable mais qui te pousse à aller de l'avant.
J'avais ces images en tête, sur ce que je ressentais, sur ce que je ressens, mais impossible de les expliquer au plus simple. Impossible d'en extraire l'essence la plus brute pour bien la cerner. Presque pris au piège, trapped in the closet troisième édition. "Enfant", je rédigeais des rédactions mais je ne trouvais pas la phrase. La centrale, celle qui te fait gagner 3 ou 4 points d'un coup. Celle qui fait approuver le professeur.
Ça n'est absolument pas une métaphore voulue, mais je crois qu'à partir d'un certain point, c'est l'histoire de ma vie. Depuis, mon but est de trouver cette phrase, de la trouver et de l'écrire, de m'en faire des t-shirts et de la faire graver (marteau, burin) sur ma pierre tombale. Puis aujourd'hui, contre toute attente, j'ai su m'y prendre. J'avais pourtant tout essayé, tout craché, tout pleuré, mais tout est venu très calmement, élégamment. Je pensais pouvoir me relever dans la souffrance la plus totale et on m'a montré le contraire.

Est-ce que je dois en tirer quelque chose, j'en sais rien. C'est simplement que des valeurs ont été retourné, et qu'elles en deviennent plus compréhensibles.
Alors oui, je ne connais pas grand chose en trigo, ou en algèbre, mais ce que je sais, c'est que quelque part, je suis moi aussi l'enfant de cette photo.