18.11.08

À part ça,

Rennes ça se passe bien. J'aimerais en parler comme pleins de bloggeurs débiles, avec juste des bouts de phrases type "les courses de voitures, ton sourire, le zouk" mais ça me gonfle. Pourtant ça pourrait être retranscrit de cette manière tant les soirées sont intenses.

Toujours sur deux statuts, celui d'acteur et de spectateur. Je ne montre pas le deuxième, privilégiant montrer ce coté. L'autre est ennuyant, faussement poète, faussement intelligent. Malgré tout, je les regarde, les observe. Je les vois évoluer, d'une manière amicale, comme un grand frère.
J'aime beaucoup retrouver le truc scolaire finalement. Pourquoi? Et bien je ne sais pas, je crois que ça a un certain charme au fond. Le bus tous les matins, dire bonjour à tout le monde, toutes ces personnes qui sont dans la même merde tout le temps. Ne pas avoir de question à se poser sur les assedics, le boulot qui va suivre, les rendez-vous ANPE. Et faire des rencontres facilement, avoir du mal à approcher ces filles tellement belles et aimer ça! Aimer sentir que c'est compliqué, que tout ne se fait pas tout seul en une soirée dans un bateau. Aimer croiser des regards, des sourires. Aimer sentir que tout ce qui me bouffait la vie auparavant a disparu et que j'arrive à marcher la tête haute, véritablement (Cécile i see you)
Je n'aime toujours pas Rennes mais les choses se passent tout de même. Peut-être est-ce du à ces rencontres justement. Pierre ou Léna (ah voilà je parle de toi) qui me sortent la tête de l'eau, me trimballent dans de nouveaux endroits, le tout très simplement.
Peut-être est-ce du au fait que je garde volontairement des personnes dans une optique de fantasme. Cette fille dans le bus, que je vois souvent. Que je regarde, qui me regarde. Et je ne veux pas lui parler, parce que c'est ce genre de trucs qui me permet de continuer à me sentir heureux, excité, troublé. Si j'allais lui parler et qu'elle, je sais pas, parlait n'importe comment, tellement n'importe comment que même les fautes d'orthographe pourraient s'entendre, je serai dégouté.

Coralie Trin Thi a dit, en parlant des Sex Pistols, qu'il ne faut jamais rencontrer ses idoles, je pense que ça a du sens.

Il y a d'autres personnes, autour, qui alimentent ce fantasme répété, mais j'irai les voir. Il y a cette fille, que je vois comme VV des Kills. Même intensité dans le regard, même force intérieur, même douceur. Cette fille qui serait parfaite dans tellement de rôles.
Je ferai tout ça. J'ai qu'un an ici, je le fais à fond.

4 Commentairess:

Anonymous Anonyme said...

Continue à marcher la tête haute Brice, ça te va bien.

20:05  
Anonymous Anonyme said...

4 mots : oublie pas ton beegees !

20:51  
Anonymous Anonyme said...

"Toujours sur deux statuts, celui d'acteur et de spectateur. Je ne montre pas le deuxième, privilégiant montrer ce coté. L'autre est ennuyant, faussement poète, faussement intelligent. Malgré tout, je les regarde, les observe. Je les vois évoluer, d'une manière amicale, comme un grand frère."

bim blam paf!
OKAY.

16:49  
Blogger Émilie Laystary said...

Monsieur Brice, moi j'écris souvent par successions de portions de phrases ou de mots.
ET JE NE SUIS PAS DEBILE POUR AUTANT (enfin juste quand je bois trop).

14:26  

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