Je crois que dans l'ensemble, cette journée a été merdique. J'aimerais écrire sur la beauté des choses, comme je pouvais le faire sérieusement et fréquemment auparavant, mais la routine des ces derniers temps fait que j'ai du mal à la distinguer.
Pourtant ça avait bien commencé. J'écoutais George Clinton dans le bus le matin, j'ai rendu un projet qui m'a prit beaucoup de temps (la délivrance donc), j'étais bien habillé, le cours d'anglais était très agréable (on a joué au pendu, j'ai ecris "Love", vous voyez, j'étais tranquille quoi) mais tout a commencé a déconner après.
C'est les transmusicales ici à Rennes. C'est le gros sujet du discussion:
T'y étais?
T'étais où?
T'as vu quoi?
C'était comment?
Les quatre questions, ici pyramidales, qu'on entend partout.
Et je ne déroge pas à la règle, j'y vais demain soir. Après ce cours d'anglais, je vais donc tranquillement à la fnac pour acheter ma place. La queue va jusqu'à dehors, ok bon je vais acheter un livre de Gombrich en attendant, on verra après.
Tiens, cette biographie réservée de Marvin Gaye, ils l'ont eu? Les réservations c'est par où? Par là? Ok merci. Oui bonjour ( ... ) ah la commande n'a pas été validé? Ok euh alors je peux la commander? Ah votre système informatique déconne? Bon *sourire conciliant* c'est pas grave, merci *nouveau sourire conciliant*.
La caisse. Trop de monde ici aussi également. J'attends une bonne vingtaine de minutes, j'arrive pour payer, panne informatique ici aussi.
Je me barre la mort dans l'âme.
Ah je vais trop vite dans le récit là.
Attendre dans les queues, ça m'a rarement amusé. Là, j'ai l'impression que tout est pourri. Les discussions derrière sont super nulles, le gars devant moi a des tocs ou un truc comme ça (il jette sa tête sur le coté sans cesse avec des tremblements chelous) et la vielle collée à moi essaie de me gratter la place. Je me retourne un instant pour la dévisager type "écoute, on est tous dans le même sac, tu vas te calmer tout de suite" et elle arrête.
Bon donc je me barre. Tiens, ma carte bleue, elle est arrivée? Je vais à la banque, me prend la tête avec une nouvelle vieille qui veut me passer devant (mais qu'est-ce qu'elles ont? C'est les guirlandes allumées dans la rue qui les rend dingo?) pour apprendre que ma carte vient à peine d'être envoyée et que l'autre est bloquée (j'avais fais une demande d'opposition, non validée selon eux y'a quelques jours, validée aujourd'hui selon eux - je pensais l'avoir perdue ).
Je repars donc sans place pour les transmusicales, sans livre de Gromby ni de Marvin Gaye. Bref, tout va bien. Dehors il commence à pleuvoir, un monde fou dans la rue, tout le monde rentre dans tout le monde, c'est n'importe quoi. J'essaie de me calmer en écoutant DJ Quik, tant bien que mal, surtout plus mal que bien, ça ne fonctionne pas.
Le bus est en retard, normal, plus rien de va m'étonner là.
Ah je deviens cynique, presque grinçant, pourtant je déteste ça.
Le bus arrive, j'ai une belle place, y'a pas trop de monde, un silence de plomb, les lumière s'éteignent au départ. Mon doigt roule naturellement sur la molette du ipod pour arriver sur Belle & Sebastian. Je mets If She Wants Me et tout s'adoucit. Je somnole puis m'endors tranquillement, en souriant, certainement.
Il y a mille souvenirs sur ce morceau et ce moment, ça en fera mille et un.
Pourtant ça avait bien commencé. J'écoutais George Clinton dans le bus le matin, j'ai rendu un projet qui m'a prit beaucoup de temps (la délivrance donc), j'étais bien habillé, le cours d'anglais était très agréable (on a joué au pendu, j'ai ecris "Love", vous voyez, j'étais tranquille quoi) mais tout a commencé a déconner après.
C'est les transmusicales ici à Rennes. C'est le gros sujet du discussion:
T'y étais?
T'étais où?
T'as vu quoi?
C'était comment?
Les quatre questions, ici pyramidales, qu'on entend partout.
Et je ne déroge pas à la règle, j'y vais demain soir. Après ce cours d'anglais, je vais donc tranquillement à la fnac pour acheter ma place. La queue va jusqu'à dehors, ok bon je vais acheter un livre de Gombrich en attendant, on verra après.
Tiens, cette biographie réservée de Marvin Gaye, ils l'ont eu? Les réservations c'est par où? Par là? Ok merci. Oui bonjour ( ... ) ah la commande n'a pas été validé? Ok euh alors je peux la commander? Ah votre système informatique déconne? Bon *sourire conciliant* c'est pas grave, merci *nouveau sourire conciliant*.
La caisse. Trop de monde ici aussi également. J'attends une bonne vingtaine de minutes, j'arrive pour payer, panne informatique ici aussi.
Je me barre la mort dans l'âme.
Ah je vais trop vite dans le récit là.
Attendre dans les queues, ça m'a rarement amusé. Là, j'ai l'impression que tout est pourri. Les discussions derrière sont super nulles, le gars devant moi a des tocs ou un truc comme ça (il jette sa tête sur le coté sans cesse avec des tremblements chelous) et la vielle collée à moi essaie de me gratter la place. Je me retourne un instant pour la dévisager type "écoute, on est tous dans le même sac, tu vas te calmer tout de suite" et elle arrête.
Bon donc je me barre. Tiens, ma carte bleue, elle est arrivée? Je vais à la banque, me prend la tête avec une nouvelle vieille qui veut me passer devant (mais qu'est-ce qu'elles ont? C'est les guirlandes allumées dans la rue qui les rend dingo?) pour apprendre que ma carte vient à peine d'être envoyée et que l'autre est bloquée (j'avais fais une demande d'opposition, non validée selon eux y'a quelques jours, validée aujourd'hui selon eux - je pensais l'avoir perdue ).
Je repars donc sans place pour les transmusicales, sans livre de Gromby ni de Marvin Gaye. Bref, tout va bien. Dehors il commence à pleuvoir, un monde fou dans la rue, tout le monde rentre dans tout le monde, c'est n'importe quoi. J'essaie de me calmer en écoutant DJ Quik, tant bien que mal, surtout plus mal que bien, ça ne fonctionne pas.
Le bus est en retard, normal, plus rien de va m'étonner là.
Ah je deviens cynique, presque grinçant, pourtant je déteste ça.
Le bus arrive, j'ai une belle place, y'a pas trop de monde, un silence de plomb, les lumière s'éteignent au départ. Mon doigt roule naturellement sur la molette du ipod pour arriver sur Belle & Sebastian. Je mets If She Wants Me et tout s'adoucit. Je somnole puis m'endors tranquillement, en souriant, certainement.
Il y a mille souvenirs sur ce morceau et ce moment, ça en fera mille et un.
2 Commentairess:
Un nouvel article pour bientôt j'espère?
Ton blog est mon meilleur livre de chevet...
Brice, le peuple réclame un article.
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