31.5.08

L'équation est simple (3)

"The official Lil Wayne MySpace page!!!"

Affichages : 106033274



+




+




=


Lil' Wayne - Nothin‚ On Me (Featuring Juelz Santana & Fabolous) (Produced By Alchemist)

NOT ME
NOT I
CALL ME YOUNG POPEYE

30.5.08

3 ans, OG locks

Tous les mois je vais poster ce clip



et alors?

25.5.08

Bon, vous avez vu la cérémonie de clôture du festival de Cannes? Inutile de parler de Benicio Del Toro et son remonté légendaire de sourcils, ou de Valérie Lemercier et son talent encore une fois exploité avec brio.
Non finalement je retiens autre chose.
Vous avez vu la remise de la palme d'or, Laurent Cantet? Il monte, les enfants le suivent, montent derrière lui. En arrière-plan, Sean Penn (président du jury, faut-il le rappeler) observe tout, non sans émotion. Il ne regarde pas seulement le réalisateur et son équipe, mais il scrute les émotions du public. Il tourne, de droite à gauche, et ces émotions qui se lisent sur chacun le tuent. La lèvre inférieure mordue et la peau rosée, il revient au réalisateur et pleure presque.

Si je parle de ceci pour introduction, ce n'est pas seulement pour essayer d'être un petit peu dans l'actualité, mais également parce que je me suis entièrement reconnu dans cet acte.

Hier soir, à la Laiterie de Strasbourg. L'étrange impression de revenir dans un concert de rock, avec tout ce qui en découle, tout ce qui va avec. Il n'est pas question de prétention injustifiée ou ce type de choses, mais d'une ambiance mal dessinée.
Hier soir, à la Laiterie de Strasbourg, c'est le concert d'MGMT. Èmgéèmté, èmjièmti, management, ce que tu veux. Concert où je n'attends honnêtement rien de spécial. Je suis plus là pour le geste, pour l'honneur, pour rendre hommage (ça ne veut rien dire, exactement). C'est très familial, on se risquerait presque à la lourde description type "hétéroclite, melting pot, brassage de générations / de culture".
Ça commence et c'est pas mal. Ouais c'est pas mal mais j'ai du mal à me focaliser sur le concert, je regarde la scène, le chanteur, les autres, je regarde leurs gestes au mec qui s'occupe du son, je regarde leurs trucs de musiciens.
Je regarde, mais n'entends pas.
Des détours aux toilettes, la bière.
Je ne veux pas / plus me sentir prisonnier lors d'un concert. Avant j'y jouais ma vie, c'était fondamental, c'était des heures d'attente, c'était vraiment important. Aujourd'hui je décide de traiter le sujet différemment. D'arrêter les alinéas, d'arrêter les majuscules en début de phrases et de simplement viser l'instinct pur.
Donc je m'écarte de là où je suis, je change de place. Ici ou là puis finalement je me retrouve devant, sur le coté. Les chansons commencent à me plaire, vraiment mais rester là, à regarder le groupe.. Ça, je sais pas, ça me fatigue. Ça me fait chier en fait. Je commence donc à regarder le public (j'ai une place idéale) et tout s'éclaire.

Tout prend une nouvelle forme.

Tout le monde est dedans, de façon très élégante, très poétique. Des yeux se ferment, des sourires s'esquissent, TEL UNE ODE AU BONHEUR. Je trouve ça d'une rare beauté et me met moi-même à sourire. Les morceaux s'enchainent, les émotions restent très fortes. Est-ce la nouvelle génération? Le renouveau hippie? J'en doute très fort, mais ici, à ce concert, je sens qu'une harmonie est en place. Des sourires s'échangent, des mains se serrent et se lèvent, toujours ensemble. Des regards surtout. Tout est donné au groupe, c'est la puissance pure et dure.

Lorsque Kids commence, nouvelle tournure. L'instru passe, les membres du groupe se barrent et ne restent que le chanteur et le gars au synthé. Plus d'instrument, micros en main, je trouve ça mortel. Ils dansent tranquillement, comme des polichinelles j'ai envie de dire, mais joliment.
C'est la seule chanson que je voulais vraiment voir (ouais j'aime les singles) et ça défonce trop. Il y a cette paix au-dessus de nous et cette intensité hyper palpable. Encore une fois je regarde le public et des groupes d'amis dansent ensemble, se tiennent par les épaules. J'en vois certains la tête dans les mains, au milieu de tout le monde, qui dansent à n'en plus pouvoir. Je vois tellement d'émotions que moi-même j'en pleure presque.
Puis, tout se calme et au milieu de nulle part arrive Lucas, porté par la foule. Tout se fait en douceur, tout le monde le ballade gentiment et je le regarde, les larmes aux yeux. Lucas est au dessus de tout, en étoile, les yeux fermés et je le vois là, sourire, j'en souris tellement aussi que j'en pleure vraiment. J'ai envie d'y aller, j'ai envie d'être là-haut, avec lui, mais finalement, je resterai à le regarder. Sur le moment je m'en veux! je m'en veux tellement bon dieu. Je visais l'instinct au début du concert, et voilà que je ne fais pas ce que j'aimerais faire.
Il ne faut simplement pas tout vouloir, il ne faut pas tout faire. Mon rôle ici était de rester en observateur et d'en être vraiment ému. A la manière de Sean Penn au festival de Cannes, je ne regarde plus le réalisateur sur scène, je regarde les émotions du public et ce soir, c'était ma manière d'être également porté par la foule.

15.5.08


Le clip


Le live




Et Spazz

11.5.08

Série: Les textos

Marie: 16-03-2008 18h10

"Couki! Je viens de lire les nouveaux articles de ton blog. Je les avais imprimés pcque je n'avais pas le temps de les lire chez moi, et puis là, pdt le festival du cinéma, je suis ds un théatre, y'a 2000 personnes autour de moi, ms moi, ac mes 2feuilles et mes lunettes, j'étais juste avec mon grand frère"

Sur place ou à emporter? Menu Best Of ou Maxi? Frites coca?

C'est en fourrant ma main dans ce paquet de frites en regardant Hey Arnold que je remarque cette potatoe. Bien entendu, au début je ne vois rien, je la mange, apprécie le changement de goût et continue sur les frites.
Mais cette potatoe. Pourquoi? Hein pourquoi? Est-ce un privilège, un cadeau de la caissière du Mcdo? Il est vrai que j'ai été aimable avec elle, voire gentil. Je me souviens même l'avoir entendue rire pendant ma commande (tiens, je viens de réaliser que j'étais pas coiffé, j'espère que ça ne venait pas de là).
Est-ce un privilège donc? Une manière de me remercier habilement pour l'avoir sortie de sa torpeur, de son ennui? Une manière de me glisser "merci garçon mal coiffé à lunettes, ça m'a fait plaisir de te voir, mange cette potatoe et emporte le doux souvenir de notre rencontre"?
C'est le romantisme actuel! Le romantisme américain qui nous parviendra plus tard! Cette fille est une avant gardiste, cette fille est un génie premium des temps modernes, injustement méconnue, condamnée à errer dans les couloirs de ce Mcdo. Comment peut-on laisser faire des choses comme ça? Ah ça, dés qu'on a un problème à la tête, on envoi une lettre à l'Elysée, mais la souffrance silencieuse, à peine murmurée, n'est-elle pas encore plus horrible?

Certains affirment leurs génies à tort, d'autres à raison. D'autres n'en parlent jamais. Où est la beauté? Où est le juste milieu?
Disserter pour discerner. Dis-moi la vérité: c'est déclassé?

J'ai mangé ce cadeau du ciel avec une telle désinvolture qu'en ce moment, je m'en veux inlassablement. Limite, mon souhait le plus cher.
Attendez, non.
Limite, SI LE DRAGON DE DRAGON BALL Z VENAIT ME VOIR POUR LES TROIS VŒUX, j'en ferais un spécial pour regouter à cette potatoe. Ahahah bien sûr, cette espèce de reptile frimeur à grande queue ne capterait pas, mais a t'il déjà compris quelque chose? Je ne crois pas. J'ai même un vague souvenir de lui, critiquant un souhait.
Attendez on va où là? On critique les souhaits des gens alors qu'on est le génie? C'est n'importe quoi, espèce d'enculé va! C'est comme si le génie d'Aladdin avait dit "euh écoute mon gars, Jasmine elle est pas pour toi, je crois qu'elle préfère trainer avec le gars qui vent les dattes au marché, le mardi matin. Oublie là, ça vaut mieux". Non, et bien non. Le génie, c'est toujours le symbole puissant que nos rêves restent accessibles et qu'il faut continuer d'y croire.

S'ils critiquent nos rêves, qu'est-ce qu'on devient nous?
On devient des frites. Des frites avec d'autres frites. Des frites avec d'autres frites dans un sachet de frites. Des frites avec d'autres frites dans un sachet de frites dans un frite-shop.

Et non, moi je veux pas devenir ceci. Je le dis comme un enfant qui crise, ou aussi comme un politicien qui marque ses syllabes avec un doigt menaçant envers son adversaire, débat sur france 2. Personne ne veut devenir ceci bon dieu, les gens veulent offrir des potatoes par romantisme! Les gens veulent rêver, veulent des génies avec 3 voeux! Allez Nicolas, je sais que, de ta tour d'ivoire, tu penses avoir tout fait pour nous autres individus français. Mais non! Imbécile, donne nous de l'exotisme, donne nous des Jasmine, donne nous des potatoes à offrir BORDEL DE MERDE!

3.5.08

Série: Les textos

Diane: 17-04-2007 15h24

"Y'a Cali qui fait ses balances. Il a une chanson où il parle de frites et de poulet. N'importe quoi ce mec. Uii."

Pchhh

Ca fait chier de rester bloqué sur cette vidéo de stress. On rétablit la balance

Twinz - Eastside LB



DJ Quik - Tonite



Watts Gangstas - Stuck In The Game


Il fait beau, c'est le week end, je recommence à arrêter de fumer et j'enchaine les pompes. Tout va bien.

2.5.08

Gavras

Et la première fois que je me sens mal devant un clip

Il y a quelque chose de différent ce matin. Je me tâte à 6h50 pour vérifier l'état de mes jambes, mes bras. Fort heureusement, rien de Kafkaïen.
Je me prépare tranquillement, tout en voyant l'heure avancer, avancer. Le retard me guette, une main au dessus des yeux, mais je le défie tel un indien, armé d'un courage sans nom et de plumes sur la tête.
En effet, je pars en retard et dans le tram, je peux enfin écouter ce nouvel album de Gonzales. J'ai l'impression étrange de bouillonner mais d'être très serein en même temps. De connaitre chaque recoins de rue, mais d'être également totalement perdu.
Une envie de longue liberté me prend quand je commence à prendre le vélo et le soleil a raison de tout ça, je me perds tranquillement dans des chemins inconnus, puis arrive dans la forêt.

Il est 8h10, j'ai déjà dix minutes de retard mais Home Movies de Gonzales me guide, m'indique la droite, la gauche. De l'eau, des cygnes. Des maisons à colombages refaites à neuf, je n'ai jamais vu ça et c'est pas si mal en fait.
Une table devant une de ces immenses maisons, "Si quelque chose vous plait, servez-vous!" Pardon? La méfiance part tout naturellement, je commence à poser mon vélo. Puis, dans les rayons du soleil filtrés par les arbres, je cherche quelque chose sans le savoir.
Tiens un appareil photo, un polaroïd. L'objectif semble de bonne facture, la mise au point précise. Je le prends, bien entendu, même si je vois toujours ça comme un instrument de frime un peu facile vu que je ne m'en sers pas.
Mais ça ne va pas, il me manque quelque chose.
Au fond de cette caisse, une boite familière. Au fond de cette caisse, les lettres "IN" d'une typographie que je connais trop bien. Mon cœur bat la chamade comme la r19 et c'est tout tremblant que je sors cette boite. C'est ça, les mystères de pékin. C'est ça, ça a toujours été ça. Ca a toujours été ce jeu et moi. Ca a toujours été ce jeu que je n'ai jamais eu parce que trop cher, le jeu chez qui je voulais toujours jouer chez mes amis. Ca a toujours été toi et moi, les mystères de pékin. Putain d'ironie de te trouver là, au fond d'une caisse, un vendredi matin, en 2008.
Je scrute les environs. Je ne peux décemment pas le prendre, la boîte est grande et je pourrai pas faire de vélo avec. De la manière dont j'ai été guidé vers ce jeu, je veux vérifier si le destin fera encore son effet ce soir, à 16h, quand je rentrerai du travail.
Confiant, je le regarde une dernière fois, un sourire rassurant, avant de m'en aller.

8h30, j'ai encore flâné dans la forêt. La matinée est vraiment douce, c'était agréable.
Lorsque je pousse la porte de l'usine, tout me parait étrangement calme. Où sont les autres intérimaires? Je suis tout seul et me chuchote la ligne de Modalisa.

- Hé! Toi! (ces abrutis n'ont jamais pu retenir mon prénom)
- Oui?
- Tu es parti trop vite mercredi après-midi, on n'a pas eu le temps de te dire que le contrat était terminé.
- Et les autres sont au courant?
- Oui on les a vu quand ils partaient.
- Mais il était 16h, la journée n'était pas finie, vous aviez le temps de passer un coup de téléphone.
* sourire entre la gêne et l'indifférence *
- Bon bref, salut.

Modalisa, encore.
La forêt, encore.
Un sourire en coin, les mystères de pékin tu vois? C'est le destin en somme, j'y pense beaucoup. Reste le problème de comment le transporter. Tiens, le propriétaire est dehors, ahaha tout s'enchaine tellement facilement, ça en devient gênant. Je lui demande un grand sachet, le remercie les larmes aux yeux (ce qu'il ne semble pas comprendre du tout) puis repars tranquillement.

Les choses me guident vers d'autres choses. Quoi qu'il se passe, j'obtiens ce que je veux, un jour ou l'autre, d'une manière ou d'une autre. Dix ans, vingt ans plus tard, par un assemblage de coïncidences, il ne reste que toi et moi, face à face. Et dans ces moments-là, nous sommes tous les deux les gagnants.

1.5.08

L'équation est simple (2)



+




=






Fabo - Pork N Beans


Ooooo, classic bonus. Bonus classic.