23.1.08

Je sais pas, y'a quelques jours tout allait bien vis-à-vis de ça vous savez. Je savais que l'échéance était proche et j'étais assez content. Après avoir vu le nouvel appartement je l'étais encore plus. C'est comme la rentrée vous savez, les premiers jours de septembre on s'en fout et la veille on réalise qu'on repart pour un tour et on se sent bizarre.
Le fait de faire mes cartons et de voir ma chambre vide m'avait déjà mis un coup au moral. Le fait de savoir que demain c'est fini, ça achève.

C'est pas sincèrement le déménagement le problème, c'est de laisser derrière moi les souvenirs que j'ai dans ces rues. C'est pas comme si j'allais revenir, j'ai aucune raison de venir, mes amis partiront tous vite, ma famille n'est plus là. Dans quelques temps je n'aurai que des souvenirs de cette ville. Hier soir j'en ai profité pour me balader et revoir les endroits qui m'ont construit. Le collège, le lycée, la rampe, la musique, le quartier riche, les maisons de mes potes.. Difficile de ne pas pleurer, honnêtement.
Pourtant je pars qu'à Strasbourg, à 30 km. C'est rien du tout, mais le fait de savoir que je ne reviendrai plus, ça me tue.

J'aimerais célébrer ça de manière respectueuse. Il y a deux jours j'ai fais le dernier Strasbourg Haguenau en train, je voulais que ça représente quelque chose de fort et je me suis endormi à moitié saoul. C'est pathétique. Peut-être que ce n'est pas ce type de souvenirs. ça c'est plus porté sur les endroits dans lesquels on a vécu quelques mois, idéal pour toujours ressentir pleinement les choses. Au bout de 17 ans, c'est sûrement différent.
De même, je viens de dire "au revoir" à l'ex copain de ma maman et tout est compliqué, tout est trop plein de sous entendus. Je lui dis "un grand merci" pour tout parce que "je ne sais pas comment j'aurais fais sans lui après Paris" et il me souhaite "de trouver une bonne école pour l'année prochaine". J'ai presque envie de le serrer dans mes bras, mais c'est trop bizarre trop tendu, trop pas notre type de relation du tout et on n'est pas dans un film américain.

Bizarre comme j'ai toujours voulu fuir de cette ville, de cette région et comme ça me parait difficile sur le moment. Bizarre comme je me sens encore attaché à tous ces points de détails complètement pourris. Enfin pas tellement, toujours passéiste, nostalgique, dans la mélancolie. J'aimerais être autrement mais je peux pas, c'est comme ça et dans ces situations, ça me bouffe complètement.
Bizarre comme l'angoisse m'a pris d'un coup ce soir. Bizarre comme j'ecris cet article comme si je passais demain sur la chaise électrique et que c'était une sorte de dernière volonté.

Demain matin c'est mon dernier aller Haguenau Strasbourg en train, j'essaierai d'honorer vraiment cette fois, mais je sens que je m'endormirai encore pour tout gâcher comme un débilos.
Ah et d'ailleurs je n'aurais plus internet pendant un moment vu qu'il faut l'installer dans le nouvel appartement. Entre temps téléphone mail facebook myspace vidéos imovie si vous voulez, vous connaissez le biz.

Amour tendre et sincère.
Votre dévoué,

Brice.

Lincoln Continental 65

Le retour

Rappel

Parce que moi aussi j'aimerais marcher derrière les filles en dansant comme Omarion et qu'Akon et moi on aime tous les deux les danses du ventre dans les grottes


Colby Odanis feat. Akon - What U Got


JE RÊVE DU SÉNÉGAL EN ÉTÉ

22.1.08

OULA BIEN CARLOLINE

CRAC

Chose inédite, je suis allé dans un salon de piercing. tellement inédite que je sais pas si c'est comme ça qu'on le dit.
Ca vient d'hier et d'une copine qui me demande mon avis pour se percer la langue. Je lui dis oui si elle a pas peur de la suite et si elle a seulement peur du perçage, ce qui est le cas. Donc aujourd'hui, on marche pour y aller, elle stresse tellement qu'elle me rend un peu nerveux. Elle fume elle fume elle fume elle parle elle parle elle répond au téléphone elle répond au téléphone elle marche vite elle fume elle fume. Le chemin est long et on arrive. Des bitch cruisers en décoration, un endroit assez spacieux, assez beau finalement, tout de bois vétu J'AI ENVIE DE DIRE.
Le boss s'avère très rassurant, je suis moi-même impressionné par son calme et sa douce voix, puis réalise que c'est obligatoire dans ce type d'endroit. Je pense aux ados qui viennent se faire percer le nez ou l'arcade ou je sais pas et qui voient les tableaux de scarifications, de photos de mecs suspendus par des crochets (n'importe quoi) et qui doivent se demander où ils sont.

On rentre dans le lieu en question, qui ressemble à une belle chambre. Je me dis que finalement ça ferait un bel appartement cet endroit. La lumière est encore étaiente et les fenêtres mates filtrent très bien la lumière, la rendant quelque peu grise, voire cyan. Très beau et bien entendu je pense à une photo. Une photo très propre, avec toutes les parallèles respectées, une belle profondeur de champ, peut-être une personne assise sur cet espèce de lit de médecin, face à moi et le regard vide. Pas de trucs clichés genre la petite table à coté avec le cathéter, quelque chose de très sobre et pur.
Puis le boss arrive et allume les néons qui me brûlent presque la rétine. Mon amie se ronge les ongles, tape ses pieds. Moi c'est fini, je suis vraiment détendu et j'écoute attentivement les longues consignes du mec. il sort des trucs bizarres genre "tu prends des prods?" Moi je pense à genre "tu prends du Runners?" ou "tu prends du Timbo?". Encore une fois très rassurant dans sa voix. Malgré tout, le stress est omniprésent dans la pièce, une putain d'éléctricité. Ca commence avec la pince et des dessins dessus, des questions de membrane et de frein (là je pense à une bite). Et il cale le tout, lui demande de respirer fort, puis de relacher et CRAC il plante. Des trucs coulent de la bouche, je pense que c'est du sang et je trouve ça hallucinant. Elle a du sopalin sur les genoux mais j'ai peur pour ses fringues et je me demande si les personnes qui se font percer font exprés de mal s'habiller pour aller là-bas. Finalement c'est que de la bave et ça me fait sourire.
Tout le long je me suis tue, respectant les volontés de la concernée, qui ne voulait pas que je lui parle pour 1. ne pas la faire rire et 2. ne pas la stresser encore plus. Là je peux enfin faire comme je veux et je regarde sa langue dans tous les sens. Il y a encore du sang et la barre me parait énorme.

Maintenant j'attends les zozotements.

20.1.08

THEY'RE RAP'S MVP

Radiohead X Bouga

19.1.08

Commençons, comme tout petit bloggeur de 16 ans qui découvre la poésie avec Baudelaire, avec une citation.
Gilles Deleuze a dit "parler c'est sale". Deleuze n'est sûrement pas Baudelaire mais je lui fais bien plus confiance, avouons-le.
Suite de la citation "ecrire c'est propre" mais le sujet n'est pas vraiment l'ecriture, je voulais juste le dire pour montrer que je me suis pas arrêter en chemin.
Jusqu'ici je comprenais en gros ce qu'il voulait dire, je hochais même la tête quand je l'entendais vous voyez? Mais finalement, l'essence pure, brute, de l'idée, je ne l'avais jamais aperçue. Il aura fallu attendre cette nouvelle fille au boulot.

Déjà sa tête me donne envie de dire qu'il n'y a pas que parler qui est sale, mais ça c'est pas sympa alors je le dis pas. Quand elle est arrivée je n'ai rien pensé, juste "salut ça va? Moi c'est Brice, toi c'est comment?" comme si je parlais à Pocahontas. Et puis les heures, les journées passaient sans que je tilte sur quoi que ce soit. Puis on m'apprend qu'elle parle toute seule quand elle travaille, ça change rien. Je ne suis pas du genre à juger sur ce que les gens font quand ils sont tout seuls. Moi-même, quand je suis tout seul j'aime regarder des films en jogging les mains dans le caleçon et rire à gorge deployée ou pleurer à chaudes larmes.
BREF.

Tout a réellement commencé aujourd'hui, je l'entends parler au loin et ce rire, ce rire. Toujours ce rire. Un rire gras, du fond de la gorge, bien raclée. Eeeet je sais pas! Elle me raconte des trucs j'en ai rien à foutre c'est affolant. Pourtant dieu sait que je suis tolérant vis-à-vis de ça, mais j'y arrive pas. Elle parle elle parle et c'est sale. J'ai toujours ça en tête quand elle me parle "c'est sale". Et je la regarde je vois des filets de bave dans sa bouche et je pense "c'est sale".
A la fermeture ce soir je lui demande ce qu'elle va faire, elle me répond qu'elle va à une soirée "drum'n'beïss". Je juge pas bon, j'alimente pas le débat là-dessus, même si y'a pas de débat. Je crois qu'au fond je pense tout de même "c'est sale".

Il faut aussi savoir qu'on a reçu un cd promo au magasin, avec une sorte de mix d'une heure qui n'est pas horrible, y'a même Alliance Ethnik et ça me branche. Le mec a mis Alive de Mondotek dessus, je suis assez content quand je l'entends aussi. D'ailleurs tout le monde parle de la Tecktonik à ce moment, c'est imparable. Soit des mecs font des mini gestes soit les vieilles parlent des coupes de cheveux. Franchement c'est cool.
Le problème sur ce cd c'est que y'a un message qui revient toutes les dix minutes genre "ça serait fou OUI FOU de ne pas s'habiller au complet texto avec ces remises exceptionnelles". Le truc bien c'est que le mec ne sait pas dire "exceptionnel" avec un gros X, lui il a la version avec deux S. ESSEPTIONNELLES. Ca tue je rigole tout seul à chaque fois, ça eclaire ma journée.

Donc un cd en boucle tous les jours + cette fille, son rire, sa discussion = mélange atomique.

Au moins elle m'aura appris à mieux comprendre Deleuze, je peux pas vraiment lui en vouloir.

Dans la catégorie "PLUS GROS HITS 2007, ON S'EN REMET TOUJOURS PAS", le premier nominé:

Hilary Duff ft Slim Thug - With Love (remix)

J'en profite pour dire que le nouveau Smoking R'n'b est dispo

18.1.08

It seems like it was only yesterday
We were so in love, so in love to stay
I keep looking at the sun, somehow it keeps
Rainin' in my heart.

Pharrell est à nouveau à Paris

En mode bonne ambiance





via bbcicecream.com/blog

17.1.08

Nike X Parra




franchement ça fait bim bim ça fait zizir.

RIP

Je rêve de Biarritz en été

Au fond tout ce qui me rattache à ce boulot merdique c'est les êtres humains. Je le conjugue au pluriel par choix. C'est fascinant de passer d'un individu à l'autre et d'imaginer son passé aux premiers mots. Selon la réponse, selon l'attitude, selon les habits, selon les marques laissés ça et là, comme des tatouages.
J'en déteste certains, agressif direct et pédant, puis me force à approfondir. Parfois c'est une surprise remarquable et je suis le premier étonné lorsque je leur dis au revoir avec un sourire sincère, parfois ces gens restent des fils de putes.
Quand ça ne va plus, je joue du regard avec les enfants ou je m'amuse avec un chien qui se ballade dans le magasin, quand ça va je me concentre sur l'évolution des individus.
Vous ne pouvez pas imaginer ce que c'est de ressentir une douceur magnifique dans un regard, dans des mots, quand on passe une journée pourrie. Des chinois qui sont d'une politesse à saluer, une vieille dame qui s'excuse sans cesse de me déranger. Certains me renvois vraiment à mes principes et à mon passé. Comment agir, comment réagir.

J'ai des surprises plus alléchantes (le mot est peut-être deplacé). Une femme d'une cinquantaine d'années qui me dit que "la vieillesse est physique, mais pas dans la tête" suivi d'un clin d'oeil plus cligné que n'importe quel clin d'oeil. C'est pas la première fois, ni la dernière je pense, mais c'est toujours rigolo.
Je reprends le pli, la fatigue physique est de moins en moins grande, je gère mieux certaines situations, mais je refléchis trop tout le temps. Pourquoi je suis là, pourquoi je fais ça, pourquoi je dis ces choses là. Je ne m'inquiète pas des réactions des clients, au contraire je m'en fous totalement, je leur raconte n'importe quoi et ils rigolent ou pas, je m'en tape. C'est simplement personnel. Qu'est-ce qui m'amène ici? Qu'est ce qui me fait reprendre directement mon sérieux quand une collègue se permet une remarque mal venue et que je la remballe en deux deux.

Souvent je pense à ma mère et à l'avenir, je garde donc la tête haute et ne veut pas la décevoir.
Il y a plusieurs mois, j'ecrivais à propos de ce travail que j'y évoluais en ayant l'impression de regresser, je le ressens toujours. Je ne suis pas triste, ni nostalgique ni mélancolique ni ce que vous voulez, je sais juste que je ne suis vraiment pas à ma place dans un endroit comme celui-ci.

Ceci dit, le futur prend forme et j'ai enfin une sortie qui arrive, tout n'est qu'une question de temps.

Sébastien Tellier - Roche

16.1.08



"- God damn you, God damn you... what the hell you want?
- What do you think I want, you mean old bastard? I want a fucking room.

- OK, all right."

California Love best of



-

15.1.08

"- He was my boss. My teacher.
- And what did he teach you?
- He taught me a lot things, he.. Taught me how to take my time. Taught me that if i was gonna do something, you do with care, with love.
- Anything else?

- He taught me to be a gentleman."

cramps and hood fur, no landscape

this is our last goodbye
now you should be holding me

punkrock t-shirt, black cap and tatoo
the first things I noticed about you

now you should be holding me
now you should be holding me

The Knife - N.Y. Hotel

14.1.08

"J'ai toujours été de ton coté, ai-je dit.
- Très bien. Reste près de moi, et ensemble, on va systématiquement chasser toutes les folies de ma vie."

Dave Eggers, Pourquoi nous avons faim.

Game over





13.1.08

C'est tout simple







TOO MUCH RAP MUSIC



Thanx Priy

Crédit: Brice

C'était vraiment une belle journée vous savez. Je me mève tranquillement, je fais des pompes, je me sens bien. Un tour à la piscine, toujours se frayer un chemin entre tout le monde. Un passage quasi eclair mais intense, fait de longues brasses et de triceps bien gonflés. Fait de crawl et de respiration haletante. Souvent je m'imagine que je vais couler tellement je fatigue.
Bon maintenant je suis un vrai tout de même. J'ai une bouteille d'eau, j'arrive en scrutant partout pour savoir où je vais pouvoir nager sans trop de bordel. Je regarde personne je me prends pour Ian Thorpe quoi. Puis je rentre dans l'eau doucement, je mets mes lunettes et commence doucement. Au fur et à mesure je change l'allure, plus forte plus intense. Ce que j'aime c'est être dans les lignes avec les vrais de vrais parce que j'ai pas le choix: je suis obligé de tirer sur mes bras avec puissance pour suivre le rythme. J'ai l'impression de gagner leur respect, mine de rien ça me plait autant que je m'en fous.

Puis je sors, toujours détendu. Le sèche cheveux m'abrutit totalement et je rentre tranquillement. Je vois la nuit tomber et mon envie de fumer grandir. Je sors donc, à pieds, avec le nouveau Hot Chip. Je l'ai énormément écouté mais toujours sans y prêter grande attention. C'est le phénomène internet, je suis trop pris dans tout ce que je vois et je prête finalement peu d'attention à la musique. Puis parfois, mon oreille se retend et je vois si j'aime ce que j'écoute ou pas. Suivent ensuite les écoutes approfondies: transports en communs, longues marches, retours de soirées etc.

Tout me plait dans cet album. Je prends mes cigarettes puis rentre d'un pas paisible malgré ce froid de bourrin. Finalement c'est le brouillard qui atténue toutes crispations. Comme si le fait de ne pas voir à 10 mètres me réconfortait. Obsédé par ce brouillard, je m'arrête souvent, observant les différents angles de vues pour me décider à sortir prendre des photos.
Pourquoi je suis tellement obsédé par le brouillard? Tout à coup je sens que j'ai une vraie mission, quelque chose d'imporant, de capital. Toujours Hot Chip dans les oreilles, je sais où je vais je sais comment prendre les photos, je sais quels reglages faire. La batterie de mon appareil est presque vide. J'allume je vise je shoote j'éteins. Parfois je me sens comme un sniper, travail vite fait bien fait. Je ne passe pas plus de 30 secondes sur un plan.

Je rentre content de moi, détendu. Toujours Hot Chip. Toujours paisible. C'est tellement rare que j'en profite plus que de raison. Je fais bien d'ailleurs parce que demain je reprends chez Texto pour quelques semaines. Des nouvelles cools pour le blog en somme.

Hot Chip - We're Looking For A Lot Of Love
Hot Chip - Whistle For Will
Hot Chip - One Pure Thought
Hot Chip - Wrestlers

New Dynamo

Toute nouvelle pub de Dynamo pour Mini.

12.1.08

WHUUUUUUUTE



Ma vie défile devant mes yeux, prochain achat.
Nouvelles roues nouveaux roulements, CLIC CLAC.

The Real People (Beirut) / The Joys of Losing Weight

This is the first album from Beirut aka Zach Condon, when he was writing under the name "THe Real People". This is a 21 track untitled-songs album.

Like many aspiring musicians, Condon dabbled in cassette demos and solo electronic ponderings before his Beirut days.

"This album has never been released, is not available for sale, and has never been seen or heard by anyone other than a handful of people who have personally received a copy of this record. It pre-dates all of his work with Beirut and does not bear any influence of the Balkan/Eastern Gypsy sound that he has become reknowned and critically acclaimed for; however, it's a highly precocious album that's steeped in amazing melodies draped against a backdrop of synthesized electronica: imagine an entire electronic/experimental album in the style of Scenic World with Zach's distinctive vocals and the occasional appearance of his famous brass instrumentation."

No tracklisting as all tracks are untitled.

http://massmirror.com/27c87e2f938d282b5e1a70e6807004f1.html
Pass: nodatta.blogspot.com

On s'en fout de la techno



Et voilà

11.1.08



Même si aujourd'hui il ressemble à une baleine, j'ai toujours défendu Carlton. Beaucoup pensent encore qu'il ne sait pas bouger et que sa fameuse danse était naturelle. Mec, t'as vu son déhanché? Nombreux sont ceux qui essayaient de la faire en soirées en se rendant compte au même moment que finalement, c'était pas si simple.
Eeeet ouais, vous avez jamais vu Ricky ou la belle vie ou quoi? Ce putain d'épisode ou le petit Alfonso dit connaitre Michael jackson et que personne le croit? Ce connard de Ricky (on le détestait tous, il était bien trop propre sur lui et il avait un train électrique dans son salon) le traite de menteur et ne veut plus être son ami, puis Michael rentre et check Alfonso, pour finir en choré dans la cafèt? Ca décoiffe. Le générique de fin:



Ouais ouais. Michael Jackson et Alfonso, c'est une belle histoire de peps generation.

Une vie sous le soleil, c'est c'qu'on aime

Je crois qu'au fond, je suis comme le A. Je réagis avec le temps. La gastro qui s'abbatait sur moi en ces jours nuageux vient d'annoncer sa défaite ce matin. Je me lève tôt avec les rayons du soleil, tout va mieux. Plus de gargouillements etranges toutes les 5 secondes, je me sens enfin "solide". Le soleil + Southernplayalisticadillacmuzik = la bonne équation pour reprendre du bon pied.



http://link-protector.com/330940/

Password: www.rapgodfathers.com

vraie vie



Break to ya crib change your clothes once more
cause you're invited to a barbeque that's starting at 4
sitting with your friends cause y'all remincise
about the days growing up and the first person you kiss


And as I think back makes me wonder how
the smell from a grill could spark up nostalgia

Hot Chip - Ready For The Floor



Sans dèc mondotek ça m'a rendu dingue

10.1.08

Some "ooo weeee I love this game" time














Josh Petty 1997



OK?

Tronçonneuse + la corde = succés



C'est Will Oldham ou quoi le deuxième mec?

Comme le serpent sur les trucs des pharmacies

La fumée de cigarette qui glisse sur le coin de ses lèvres, je ne la désire pas, ou je la désire comme on peut désirer un tableau inaccessible.

D*I*R*T*Y - Michael Bundt - The Brain of Oscar Panizza (pilooski edit)

CLASSIC



THERE SHE GO AGAIN
I DON'T KNOW
I DON'T KNOOOOW

9.1.08

Tarés



01 Sparks – Tryouts For The Human Race
02 Rondo Veneziano – La Serenissima
03 Goblin – Tenebrae
04 Daft Punk – Ouverture
05 Surkin – Next Of Kin
06 Symbolone – Love Juice
07 Korgis – Everybodys Gotta Learn Sometimes
08 Midnight Juggernauts – Ending Of An Era
09 The Paradise Ft Romauld – In Love With You
10 Justice – TTHHEE PPAARRTTYY (Acapella)
11 Chic – Everybody Dance
12 Frankie Valli – Who Loves You
13 Das Pop – Underground
14 Julien Clerc – Quand Je Joue
15 Daniel Balavoine – Vivre Ou Survivre
16 Richard Sanderson – Reality
17 Zoot Woman – Grey Day
18 Fucking Champs – Thor Is Like Immortal
19 The Rave – Mother
20 Fancy – You Never Know
21 Frank Stallone – Far From Over
22 Sheila – Misery
23 Todd Rundgren – International Feel

C'est de la folie pure de pas sortir ça

Cot cot meuh meuh <3

7.1.08

ssup shawty

Récemment je déambulais dans Strasbourg, nonchalant et concentré sur la façon dont mon Evisu tombait sur mes AM1 et pris d'une certaine faim, je me décida à trouver quelque chose à manger.

J'étais dans ce quartier que je ne connais que trop bien pour y avoir travaillé. Tous les restos à la ronde (les bons les pas bons les chers les pas chers les plans dragues les plans entre potes) je les connais par coeur. Du coup je me demande franchement où aller, trop blasé par les différentes saveurs que suggère mon esprit lorsque j'imagine les différents plats.
Au détour des rues, je retombe nez à nez avec cette sandwicherie si bonne. Style Made In France en sandwich froid mais tout autant bonne ambiance pour le palet.

Mon grand souvenir ici c'est le sandwich italien (grison pesto parmesan et tout le reste) et la fille qui me les préparait. Cette libanaise avec des yeux de tigre. Toujours avec cette longue et fine mèche qui pendait devant ses yeux. Je feignais à chaque fois la désinvolture pour ne me pas me griller total (j'y allais relativement souvent) mais je crois que c'était vraiment en vain. Les yeux ne mentent apparemment pas et les miens s'ouvraient certainement en tout grand quand je lui parlais.
C'était un plaisir simple, éphémère. Comme une sucrerie. Je ne savais rien d'elle, son uniforme noir masquait toute appartenance à tel style musical ou toutes idées politiques (genre sauvez un arbre, mangez un castor -> l'horreur ouais) et c'est sûrement ça qui m'attirait aussi. Le coté indicible, impossible à analyser.
Souvent j'ai tenté d'établir un contact très maladroit ("je sais pas quoi prendre, faites-moi ce que vous voulez" ou "oui encore un peu plus de mayonnaise s'il vous plait") mais, quasi paralysé par la peur, je ne parvenais qu'à lui rendre son sourire. Moi aussi j'aurais voulu lui dire "ssup shawty" tranquille, mais comme dans le silver star, les sons ne sortaient pas. Je payais juste mon sandwich et le cherry coke au boss et lâchait un au revoir aimable en tentant de la croiser une dernière fois du regard.

Puis, après mon CDD, je n'y allais plus. Peur de briser le mythe et plus la nécessité non plus.
Une belle soirée d'été, en descendant le grand pont proche du musée d'arts modernes avant une soirée dans le coin, je racontais des conneries avec mes potes et au loin ce vélo. Je distingue mal avec ces putains de rayon mais j'ai l'impression de la voir. FOUTAISES ME DIS-JE (acteur) et je détourne le regard. Enfin, j'essaie. Pris d'un strabisme étonnamment divergent, je parviens à continuer à raconter des conneries et à suivre du regard le vélo.
Je ne m'étais pas trompé, c'était elle. Elle me fixe, je la fixe, nous nous fixons, je ne sais pas quoi faire (c'est les moments dans les films où on se prend un poteau), elle m'adresse un salut de le main avec un beau sourire, que je lui rends avec encore plus de conviction. Je reprends ma route et sourit en pensant au courage dont elle a su faire face pour rouler à une main et m'adresser un bonjour, bravant les lois de la gravité et les rails dangereux du tram.
C'est la dernière fois que je l'avais vu.

Et finalement je suis là, devant, pris de frayeur quand je regarde le menu dehors et que je m'aperçois que les noms des sanwichs ont changé. Frayeur qui se confirme lorsque je rentre et que je vois un boloss et une nana quelconque qui me sourient comme des bourrins. Je lâche sûrement un "euh" nerveux d'incompréhension puis commande. Me voyant mal demander si la libanaise ne travaille plus ici, je demande simplement si l'équipe a changé, réponse affirmative. Une autre enseigne a ouvert dans la banlieue de Stras apparemment. Je ne masque pas mon mécontement, pour la première fois je peux être naturel ici et je m'en vais les idées noires.

Coralie Trinh-Thi disait à propos des Sex Pistols qu'il ne faut jamais rencontrer ses idoles. Je me force encore aujourd'hui à croire qu'elle a raison.

Green Day - 80
Big Face - I Wanna Be A Style Crusader (DatA Remix)